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Tag - rock brut

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vendredi, mars 22 2024

ACE FREHLEY - 10,000 Volts


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Décollage immédiat avec 10,000 Volts comme propulseur, où tu vas t’électrifier à la densité rock’n’roll de la comète Space Ace !

C'est l'heure de sortir le pop-corn le froc aux chevilles avec ce disque, où un vieux chaman psalmodie d’antiques rituels avec le feu de sa guitare atomique.

Voici le New-York groove de Ace Frehley, LE guitarist de KISS, dix mille volts pour aspirer toutes les centrales électriques dans chaque titre, et t’iras chercher le wi-fi dans la Sci-Fi des trekkies, hé !

Ace va te tirer tout au long de sa voie lactée des étincelles de la tête au pied, avec des éclairs du bout de ses doigts, ses solis viennent éclater comme un moteur à explosion qui passe en vitesse lumière. Mêlant magie rituelle liée à l’impulsion du glam étoilée, Ace a nourri mon univers psychique pré-ado (vers 9 ans) par sa légende. Pour sûr la technologie a dû améliorer la finalité artistique, à 72 ans les qualités physiques et psychiques sont différentes qu’à 22 ans quand il a commencé avec KISS en 1973, pile l’année de ma naissance. Y’a-t-il tromperie sur la marchandise, où est ce que tu as vu made in Taiwan ? Ne cherche pas une clef à pipe dans la boite à gant, c'est bien Ace au commande du bolide outerspace.

Toujours hanté par ses visions perfusées de mysticisme rawk’n’roll, le Spaceman a fini sa disco cover avec deux volumes arpentant les territoires limitrophes entre sauvagerie hantée par la figure du dieu des vignes et des mystères du rock : « Origins Vol.1 » en 2016 et « Origins Vol. 2 » en 2020, pour faire exploser dans les cieux ses nouvelles fusées créatives. Aucun court-circuit, cet album est conçu de onze ogives originelles à faire trembler les atomes !

Équilibrées d’impulsions dionysiaques, de riffs nucléaires, de solis célestes, Ace explore méthodiquement dans le diamant de son équinoxe, les tréfonds de sa propre individualité pour communiquer avec son être enfoui, et tout faire s’envoler dans la astrosphère en funambule halluciné, entre impulsivité et nécessité technique, créativité brute et respect des règles du big bang primordial du rock. Sorte de fourche stylisée, où le glam et le hard rock communient dans le vice, viennent émettre les signes investis dans des compositions ne se limitant pas au simple gage d’authenticité, mais projettent magiquement l’artiste dans sa création, et toutes ses métamorphoses.

« 10,000 Volts » téléporte des transcriptions tentant d’établir un monde parallèle entre les premières audaces et les pratiques les plus notoires du mouvement influencé par son érudition, en un mouvement de va-et-vient permanent, et dans son propre cosmos. Oui Ace me fait toujours rêver !





mercredi, mars 20 2024

KULA SHAKER - Natural Magick


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Bim ! Kula Shaker revient avec « Natural Magick » via Strange Folk Records/Absolute, dans son offrande aux divinités de l’hindouisme, aux divinités du rock made in Britain, c’est classe, érudit, Beatlesien, les voies lactées s’ouvrent dans un corridor de beauté et de quiétude estivale propre au summer of love.

Tandis que la britpop boit la tasse de son Oasis périmé, Kula Shaker secoue le Flower power psychédélique avec 13 titres où les Kinks ‘’encens-ent’’ les tiges herbeuses du Grateful Dead en bollywoodisant Ravi Shankar d’hymnes et mantra poppy.

Le compositeur Crispian Mills suit le chemin de gourou de George Harrison, dans cet effluve de marijuana-hindoue pour le novice, et de spiritualité-rock-transcendantale pour les yogis.

L'esprit libertaire d’une musique pourtant connotée rock psyché pénètre dans le rêve avant l'aube, apportant un étrange sentiment coulant dans les veines musicales de chaque titre, comme un ruisseau, fluide, limpide. Des visions fantomatiques d'un autre siècle, telles des vagues touchant le rivage, s'engouffrent dans les titres, ouvrant une étendue de styles musicaux en provenance du rock, dans sa palette colorée, sorte d’estuaire venant se télescoper sur cette île à l'âme psychédélique…Où l’imagination sous LSD vous envoie carrément sur une autre planète.

Là où le surréaliste va rechercher un état permanent de « distraction », le psychédélisme de « Natural Magick » ouvre les voies insondables qui existent en chacun.ne, et offre par sa multitude de rock, un disque intemporel, et remplit d’Amour.





samedi, février 24 2024

GVLLOW - Twin Flames


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The Cure se nomme GVLLOW, artiste à l'esthétique sonore et visuelle new wave des 80's et du punk rock du sud de la Californie pour créer un revival. Né et élevé à Riverside, en Californie, il a grandi dans la scène SoCal Punk. Il a commencé à jouer de la batterie à neuf ans et se rendait chaque week-end au Showcase Theatre de Corona pour regarder des groupes tels que Dr Know, TSOL et Narcoleptic Youth.

Son premier album Waste Away visait un son largement punk-rock, légèrement teinté d'éléments électroniques sombres et d'une subtile influence rap et R&B. La sortie des 2 E.P « Spiritwalker » en 2021 et « Suffer » en 2022 a marqué un nouvel envol en douceur qui a jeté les bases de « Twin Flames », avec l'âme d'un goth-punker.

Dans cette spirale musicale new-wave riche en synthés qui porte le poids du punk rock, et longe Sisters Of Mercy, The Cure, partageant la même mélancolie sourde et les mêmes tendances mainstream, tout en apportant les sons de plage Californienne de Drad Majesty et la pop d'Afi en sus. Le contenu vocal est lyrique et émotionnel, les guitares en apesanteur et les synthés planants fondés uniquement sur les lignes de basse rythmiques et des motifs de batterie 80's baignent dans un veloutée de crème rose et de cendres goth. Les plus anciens trouveront du réchauffé, et celles et ceux qui découvrent iront puiser dans les bas-fonds pour puiser à la source...

"" Twin Flames " vient de ma progression dans la vie. Au fil du temps, j'ai grandi émotionnellement et j'ai trouvé le bonheur et le véritable amour, mais je n'ai pas oublié la tristesse que j'ai dû endurer pour trouver la lumière " dixit  GVLLOW  , réfléchissant à la profondeur et la dualité de son nouvel album. 

L'album comprend des versions réenregistrées et remixées des singles à succès " Last Dance ", " Pray to God " et " Fell In Love With A Ghost ", ainsi que de nouveaux morceaux tels que le morceau phare d'aujourd'hui " Other Side " , mettant en vedette  le titre de GVLLOW.  gamme dynamique et lyrisme introspectif.





jeudi, janvier 18 2024

JON SNODGRASS & HIS BUDDIES - Barge At Will


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Le compositeur de rock indépendant Jon Snodgrass sortira un nouvel album le 29 mars via SBAM Records, intitulé « Barge At Will » d’après un dicton de la culture du skateboard à l'ancienne, il a été enregistré, mixé et masterisé au Blast Room à Fort Collins. Jon Snodgrass est membre fondateur d'Armchair Martian, Drag The River et de Scorpios. En outre, il a enregistré des disques avec Frank Turner, Cory Branan et Joey Cape. De plus, il a tourné avec Flogging Molly, Frank Turner, Justin Townes Earle, Chuck Ragan, The White Buffalo, Cory Branan, Skinny Lister, Lenny Lashley, Joey Cape, Tony Sly, Northcote, Chris Wollard & The Ship Thieves, Chris Cresswell, et Mike Herrera.

Réparti sur une douzaine de titres, Snodgrass parvient à exciser des influences aussi diverses que Kris Kristofferson sur The Replacements, l’album débute avec la collaboration de Joey Cape « Renaissance Man » suivi de « Bad New Lands », un morceau où il partage le micro avec Stacey Dee (Bad Cop/Bad Cop) sur le fait de souhaiter une mauvaise journée à quelqu'un qui a fait du tort.

Ce qui suit ressemble à un album Best Of dont la musicalité qui doit beaucoup à l’americana. A la fois forte et douce/rapide et lente, chaque morceau sonnant aussi bien que le précédent. Le disque est parsemé d'invités comme John Moreland, Tim McIlrath (Rise Against), Stephen Egerton (Descendents, ALL) et Derek Zanetti (The Homeless Gospel Choir). Les paroles sont pleines d'esprit et il y a beaucoup d'accroches, toutes les caractéristiques d'un disque de Snodgrass, mais il mélange également ses passions non musicales, en particulier le baseball et sa famille, et cela n'est nulle part plus important que sur "Go Baseball" un morceau mettant en vedette (et écrit par) son fils.


vendredi, décembre 22 2023

ROBOT ORCHESTRA – V


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Le cinquième album de ROBOT ORCHESTRA « V » est muni de 6 titres de post-noise furieuse, de krautröck incantatoire progressiste, et de mathpop atmosphérique.

La charpente mélodique du duo Steve Perreux (guitare, chant) et Dimitri Chaillou (batterie, chant) translate une intelligence rêveuse, une aptitude à l’invisible marquant une présence intense reflétant la typographie de sa propre intériorité.

L’album est fleuri de mélodies tubéreuses, avec une texture versatile, parfois capricieuse, sa singularité constitutive forme des filaments de renversement sonique, pour un rock mutant et pénétrant par ses multiples métamorphoses. Les chants polyphoniques ajourent le voyage ainsi que les apports de Johan Gardré (violon) et François-Pierre Fol (violoncelle), pour une géographie de mémoire que le duo a mis en musique de ses dernières tournées.

L’œuvre musicale est complexe et fluide, elle fluctue son onde, tout comme son émanation dans cet équilibre si rare, symbole filial de Radiohead, Godspeed You Black Emperor à Fugazi, apportant le recueil onirique à une sensibilité visible et sincère.

« V » de Robot Orchestra sortira le 16 Février chez Season of Mist /Klonosphere comme un désir qui dérive sa furie à travers un paysage apaisé de rêve sonore, son écho laissera traîner ses passions soniques en vous, comme se consomme un feu d’été.



mercredi, décembre 13 2023

HAVE MERCY – Numb


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Have Mercy est un trio de rock alternatif de Baltimore, composé de Brian Swindle (chanteur, guitariste, synthétisuer), Andrew Johnson (guitare et choeur) et Nick Woolford (bassiste et choeur), l’album « NUMB » sortie le 8 décembre via Rude Records, il célèbre la persévérance, la sobriété, l’amour retrouvé et la poursuite d’un mode de vie plus sain, consolidant leur rock alternatif d’une émotivité combative, tout en redécouvrant sa passion musicale avec une nouvelle sagesse.

Leur discographie est étoffée de quatre album dont le premier « The Earth Pushed Back » date de 2013, “A Place Of Their Own” en 2014, “Make The Best Of It” en 2017 et "The Love Life”en 2019, ainsi que cinq EP/split ayant permis d’acquérir une maturité musicale, que l’on retrouve dans « Numb ». Leur musique papillonne tendrement et transfère ses passions de plus en plus denses dans l’épaisseur cotonneuse d’une moquette émotive. C’est la filiation d’un post-hardcore emo 90’s en version contemporaine, avec davantage de joliesse et de ravissement, où l’on pointe parfois des pincées de poudre à gratter, mais en particule très fine.

Brian Swindle a exprimé : « Au niveau des paroles, le disque n'avait d'autre choix que d'être influencé par ma sobriété, mon nouveau mariage et ma réparation/déconnexion des relations avec les gens. Au cours des deux dernières années, de nombreux changements ont eu lieu. Nous avons tous dû faire face à des démons et comprendre quelles sont nos réalités et comment maintenir un mode de vie plus sain. Nous avons écrit et enregistré la majorité de ce disque dans mon sous-sol. C'est vraiment un disque local et pour moi, cela rappelle beaucoup notre premier album The Earth Pushed Back. C'est encore une fois un groupe, un effort de groupe. Je suis vraiment heureux que nous soyons à nouveau tous dans la vie des autres. »

La douceur prédomine dans ce disque soyeux, élégamment Have Mercy poudre son emorock d’un discernement en forme de fleurs de papier crépon.




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